MoCo : Centre d’Art Montpellier Contemporain
Une identité pour la réunion des 3 pôles dédiés à l’Art sur le territoire Montpellier Métropole

État des lieux
Le MoCo c’est une structure inédite, capable de répondre aux enjeux de l’art. Ainsi, l’Hôtel Montcalm, la Panacée, et l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier sont réunis au sein d’un établissement culturelle unique. L’objectif recherché est celui de la complémentarité : maîtriser toute la filière professionnelle de l’art, depuis la formation des étudiants jusqu’à l’exposition des œuvres en passant par la production et la médiation de l’art contemporain.
Le projet du MOCO procède de rapprochements :
- Rapprochement des mots « Montpellier » et « Contemporain » ;
- Rapprochement de 3 sites (École des Beaux-Arts, Hôtel de Montcalm, La Panacée) ;
- Rapprochement de compétences (formation et médiation/exposition ; spectacle/recherche et résidences).
Parti pris créatif
La grammaire visuelle du logotype que nous proposons est une réflexion sur ces rapprochements appliqués à la typographie.
- Quels écarts mettre entre les mots pour que ceux-ci redeviennent autonomes, indépendants de la phrase ?
- Quelle approche typographique dans nos termes de graphistes, pour faire vibrer cette relation entre les éléments du logo, du signe retenu et de la baseline ?
- Espacer pour mettre ensemble ou pour rendre autonome, pour questionner le projet lui-même.




Un tri signe
Le musée, l’école, le centre d’art, un alliage de 3 lieux. Le tri-signe est l’alliage de 3 éléments symboliques des 3 entités constitutives du MOCO :
- Pour le musée, l’accent circonflexe du « ô » de l’hôtel de Montcalm. Extraction du signe distinctif, toit de l’édifice, maison mère, quartier général, le chapeau qui protège, le lieu hôte des grandes expositions internationales ;
- Pour l’école, un outil. Pinceau, cutter, gomme, crayon, l’objet par sa forme suggère de multiples usages : dessiner, peindre, concevoir, croquer, couper. L’école comme lieu de confrontation et de questionnement des prothèses que l’artiste doit questionner, créer, maîtriser pour donner forme à sa pensée ;
- Pour le centre d’art, il faut traduire la formulation tripartite des expositions qui a été adoptée dans le lieu. Nous proposons un signe minimal : 3 points, l’amorce de pointillés, un début de chemin, la marque d’un territoire poreux.


École supérieure des Beaux-Arts




